Les marchés américains se trouvent actuellement sur des niveaux records que l’on peut expliquer par trois éléments principaux :

En premier lieu, la diffusion du vaccin aux quatre coins du globe permet d’envisager une reprise pérenne de l’économie. Il y a ensuite l’inauguration du 46e président des États-Unis Joe Biden rayant définitivement de la carte Donald Trump et ses velléités anti-démocratiques. Pour terminer, la commission des finances du Sénat va confirmer Janet Yellen pour le poste de secrétaire au Trésor Américain. L’ancienne présidente de la réserve fédérale (2014 à 2018) devrait être la main forte du plan de relance de 1900 milliards de dollars de Joe Biden. Elle estime que ce plan doit être mis en place le plus vite possible compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêts.

Afin de confirmer les anticipations de reprise, les investisseurs sont impatients de prendre connaissance des publications d’entreprises en Europe et aux États-Unis. Notamment les rapports sur les bénéfices du dernier trimestre 2020 qui vont démarrer avec des poids lourds comme Bank of America, Goldman Sachs, Netflix, Procter&Gamble et Intel aux États-Unis.

Concernant les publications de groupes français : Alstom, LVMH, Dassault Systemes, Sanofi, BNP Paribas et Vinci lanceront les hostilités début février mais tous les groupes du CAC 40 communiqueront dans la foulée.

Malgré une chute des ventes mondiales de 27,8 % en 2020, l’action Stellantis (PSA et Fiat Chrysler), dorénavant quatrième groupe automobile mondial avec 14 marques, qui représente près de 9 % du marché automobile mondial, commence fort son parcours dans l’indice CAC 40. Elle termine en nette hausse pour ses premiers jours de cotation. L’appétit des investisseurs a ainsi permis au cours de passer de 12,87 € à plus de 14 € en deux séances.

Valentin Nicaud
Société Générale Produits de Bourse