A LA LOUPE
Vacances et volatilité, les marchés sont-ils plus calmes l’été ?
La fin du mois de juin marque le début des vacances scolaires et plus largement le début des vacances d’été. Nombreux sont les actifs qui vont cesser de travailler pour profiter de plusieurs semaines de congés. Le marché français, lui, reste ouvert tout l’été. Aucun jour de fermeture à part le week-end n’est à prévoir, même pour le 14 juillet. Cela veut-il pour autant dire qu’il sera aussi actif qu’à l’accoutumée ou que les variations estivales de la Bourse sont en général plus mesurées ?
Si on observe les variations extrêmes du CAC 40 (plus de 5 % de variation) depuis la création de l’indice, alors le mois d’octobre arrive largement en tête des mois les plus agités avec 20 journées de forte variation principalement à cause des krachs de 1987 et 2018. Le mois d’août est loin d’être le plus calme et a connu 8 journées extrêmes en 1990, 1991, 2002, 2011 et 2015. En utilisant ce critère, le mois le plus calme est donc celui de février qui n’a jamais connu de journées à plus de 4,3 % de variation.
Si on réalise la même étude sur le S&P 500 qui dispose d’un historique de plus de 90 ans (contre seulement 30 pour le CAC 40), on observe des résultats similaires, le mois d’octobre compte 36 journées à plus de 5 % de variation, 9 au mois d’août (1932, 1933, 1938, 1998, 2011) et seulement 4 au mois de février, la dernière remontant à 1933.
Pour les investisseurs préférant la plage au mois d’août que le ski au mois de févier mais qui souhaiteraient partir l’esprit tranquille, les Produits de Bourse permettent la mise en place d’opérations de couverture. Cf. « À la loupe » Strike N° 223 mai 2021.
Arnaud Courtois
Société Générale Produits de Bourse