A mi-décembre, alors que l’année 2021 touchait à sa fin, les investisseurs du monde entier s’accordaient pour dire qu’elle était à marquer d’une pierre blanche. Avec l’extraordinaire rebond des marchés financiers, la reprise économique a tenu ses promesses : CAC 40, DAX, DOW JONES, NIKKEI… tous ont connu des hausses significatives d’au minimum 14 % depuis le 1er janvier 2020*.

En France, au sein de notre indice phare le CAC 40, 78 % des entreprises ont vu leurs cours de Bourse augmenter durant l’année écoulée avec une hausse moyenne de 24,79 % (le 16/12/2021). L’indice lui-même (où les rendements des différentes entreprises sont pondérés) a réalisé une progression de 26,66 % sur cette période*.

Ces performances s’expliquent principalement par l’abondance de liquidités mondiales, accentuée par les politiques monétaires menées par les banques centrales, et par les perspectives macro-économiques favorables liées à la reprise économique.

Pour 2022, il n’en va pas de même… Alors que la pandémie semblait peu à peu toucher à sa fin et que la croissance économique paraissait être inarrêtable à l’image du CAC 40 réalisant son nouveau record historique à 7 183,08 points le 19 novembre, le nouveau variant sud-africain « Omicron » est venu doucher les espoirs d’une fin proche de la pandémie et a fait chuter à lui seul le cours du CAC de plus de 4 % au cours de la journée du 26 novembre*.

Et ce n’est pas tout, l’inflation s’invitant également à la fête, elle devrait, tôt ou tard, contraindre les banques centrales à diminuer les achats d’obligations et à augmenter les taux d’intérêts.

Paul Cesari
Société Générale Produits de Bourse

* Source : Bloomberg